Le parc

Le soleil rentrait par la fennêtre. Ses rayons iluminaient tous les coins de la chambre. C'était une chambre blanche avec un des quatre murs vert clair, du couleur d'une poire. Elle était meublée simple et de bon goût, avec un lit et un placard tous blancs. De fait, la chambre était petite, mais avec l'absence de couleurs foncés, le blanc donnait l'impression d'amplitude, en plus, la lumière paraîssait encore plus intense de ce qu'elle l'était. Si on regardait à travers la fennêtre on découvrait un petit parc. On y voyait un étang avec des petits poissons entourés de nénuphars et d'autres plantes aquatiques. Et aux alentours de l'étang il y avait de l'herbe avec deux ou trois pins qui donnaient de l'ombre au parc. Chaque jour il y avait quelqu'un au parc. Des fois on voyait des couples, d'autres c'était un lecteur qui s'asseyait sur l'herbe et passait des heures à lire son livre. Le parc n'était jamais seul, même pas la nuit lorsque un pauvre vagabond décidait de dormir sur l'herbe ou à midi quand des gens venaient pique-niquer. Tous les matins, un balayeur venait nettoyer le parc et le soir un jardinier venait voir si l'herbe était en bon état. Mais un jour quelqu'un lui mis feux. On ne sait ni qui ni comment ni pourquoi, mais le jour d'après il n'y avait plus de parc. Je ne sais pas pourquoi mais quand je vis le parc brûlé je commençai à pleurer. A quoi allait me servir maintenant cette fennêtre? Je la fermai et je partis de la chambre, c'était la dernière fois que j'y rentrerais. Au revoir petit parc.